#BHERZIE2017
Cela fait maintenant une semaine que nous avons posé le pied en Belgique, après un long périple de 34h coincés dans un bus de ligne qui n’avait pas l’air de vouloir accélérer le pas. Depuis le 14 août, je n’ai pas passé un seul jour sans penser à ce camp, sans regarder les centaines de photos que je reçois chaque jour, sans regarder les dernières traces de mes cloches ou de mes traces de bronzage parce que bon, on est revenus en Belgique, c’est fini le soleil, la sueur, la crème solaire et les coups de soleil.
#BHERZIE2017, c’était quoi ? C’était des projets qui avaient l’air démentiels, intéressants et enrichissants. J’ai bien dit « avaient l’air » car oui, ils ont un peu déçu. Le temps avec les orphelins n’était pas celui qu’on attendait, mais on a su en profiter tout de même, les chevaux sauvages un peu trop sauvages à notre goût car 145km carré, c’est grand comme territoire et donc, les apercevoir de loin était déjà un miracle mais, fatalement, ce ne sont pas des choses qui se prévoient à l’avance, l’important c’est d’être arrivés sur place déterminés et prêts à aider.
Et puis, il y a eu bien des choses pour rattraper ces petites déceptions : une soirée de totem qui a su souder le groupe (encore mes félicitations Margay !), des tournois de volley à l’ombre dans notre sapinière, nos après-midi piscine à Siroki parce que, clairement, il faisait trop chaud pour faire quoi que ce soit, une soirée quali prenante comme on les aime (Bubale Woodstock, c’est pas mal non ?!), des plongeons dans la Neretva glacée de Mostar, des plongeons plus acrobatiques des rochers dans l’Adriatique à Split, des grands jeux/veillées/petites activités menés de mains de chefs par mes petits pis (c’est bon, vous avez réussi à me satisfaire !), des heures de ragots dans les trajets de bus interminables, du saucisson de jambon en veux-tu en voilà, des restos qui ont bien fait plaisir à notre panse, une baie splendide juste en face de notre camping à Dubrovnik, une journée sur un bateau qui en a laissé quelques-uns sur la touche et une visite de plusieurs îles croates (Big up aux Survivors ! #nonjepeuxpasici), une matinée de rafting un peu trop courte à notre goût (Maguari, you need to get stronger !), des séances de photos moches/affreuses/transpirantes, des pauses glace/Granita bien méritées, de la nourriture locale bien grasse, une soirée promesse chef/engagement qui en a fait pleurer plus d’une (NON, je n’ai pas craqué !), des conseils d’étape super constructifs, des repas faits maison bien délicieux (Big up à la Team Couscous, sorry la Team pâtes lardons poivrons), des siestes innombrables, des photos dodo à la pelle, une veillée chant indomptable (d’où t’est venue cette énergie Caracal ?!), des blagues pas marrantes entre chefs, des douches super froides, des surnoms à la con, un KFC qui a fait plaisir ET SURTOUT, des séances de pétage de boutons -> #DrPimplePopper.
Evidemment j’oublie encore des dizaines de bons souvenirs, mais j’aimerais encore remercier les zones wifi qui n’étaient pas trop présentes en Bosnie parce que, clairement, vous êtes tous accros, la bonne humeur innée des Bosniaques et des Croates qui nous a presque fait disjoncter à plusieurs reprises, nos photographes et Go Pro attitrés (Merci Mohoua et Marumba !), les plaintes et les questions incessantes des pis, les Parexal et Enderol de nos pharmacies humaines (merci Addax et Ouistiti), la présence et l’entrain de mon staff pour trouver des solutions sorties de nulle part (#RoisDeL’Impro) et l’organisation générale pour m’avoir fait passer un aussi bon camp. J’en garde des souvenirs gravés à l’acier valyrien et j’espère que vous aussi ! Mais bon, pour le moment, mes petits oisillons ne m’ont pas encore rapporté beaucoup de négatif…
Toutes mes félicitations aux pionniers qui entreprendront un nouveau parcours, celui d’animateur, c’est une route trèèèèès longue, mais qui sait, peut-être qu’un jour, vous serez à ma place, en train de vous dire que vos pis sont super débiles mais ô combien attachants. Les autres, le destin fera qu’on se retrouve très vite, ou non, à voir le 16 septembre.
Je vous aime tous mes enfants et non, je n’ai pas encore pleuré mais ça arrivera.
A toutes nos revoyures post-camp,
Koala aka Varys aka Papa Koala
#BHERZIE2017, clap de fin !
PS : Souper photos => RDV le 4 novembre 2017 à la Salle communale de Wisbecq (pub bien placée, à vos agendas !)