De la ribambelle au poste
Septembre 2000, le début d’une longue aventure. Nous voilà en septembre 2018, 18 ans après. Les passages sont finis et la fin d’une aventure aussi. Je voudrais remercier toutes les personnes qui pendant ces 5 dernières années m’ont accompagné dans mes staffs, que ce soit les animateurs, les chefs d’unité ou les parents. Année après année, nous avons réussi à construire quelque chose avec nos mômes et c’est tout ce qui compte. Un merci spécial aux 4 personnes qui m’ont accompagné pendant 3 années durant, le noyau dur du staff baladins de l’époque, merci merci merci à Axis, Tamandua, Cariacou et Muscardin. On avait l’air de rien, mais on dirait que tous les baladins ont survécu, ça veut dire que c’était pas trop mal. Si je devais compter le nombre d’animés différents que j’ai pu côtoyer, je pense arriver aux alentours de 120. 120… 120 têtes que je voyais presque tous les samedis pendant 5 ans. Ca fait beaucoup 120 caractères, 120 prénoms à retenir, 120 paires de chaussures à lacer (non allez, les pis savaient s’en occuper). Je suis passé des 6-8 ans aux 16-18 ans assez abruptement, mais en fin de compte, ces deux sections ont de nombreuses similitudes, aussi étrange soit-il.
Mais avant de parler de fin d’aventure, de la mienne en tout cas, je me dois de parler de ce dernier camp #GREBUL2018. Deux semaines pendant lesquelles nous avons pu visiter des endroits incroyables comme la ville de Plovdiv, le monastère de Rila, la grande basilique de Sofia, les grottes de Batak (sauf la marche, on ne l’oublie pas), les montagnes bulgares et les 7 lacs de Rila (pour ceux qui sont arrivés au sommet encore BG) et toutes les plages paradisiaques grecques ! Mais ce camp, c’était également de longues soirées autour du feu de camp (#discobeach), des jeux hyper bien ficelés, une soirée totem mémorable, des veillées et des jeux de nuit bien trouvés, une soirée quali super intime, des restos à foison et un moment engagement qui restera dans ma mémoire. Avant le départ, il était très difficile pour moi d’imaginer que j’allais passer tous ces moments avec vous. Quand je dis vous, je parle des 23 têtes d’abrutis pour qui garder un billet d’avion dans sa poche est la plus grosse des corvées, les 2 intendants qui nous ont aidés pas pour rire pendant ces deux semaines et les 3 autres collègues grande gueule à qui je dois dire merci mille fois. Partir à 29, ce n’était pas une mince affaire sur papier, mais on l’a fait et avec la manière. La nostalgie du Koala fragile est déjà présente, la larme monte à l’œil bien trop souvent et l’année va déjà recommencer…
Après 12 années en tant qu’animé, une année sabbatique à l’étranger et 5 années en tant qu’animateur, il est temps de tirer ma révérence et de laisser la place à la jeunesse (qui suis-je pour parler de vieillesse ?!). De nombreux projets m’attendent et la 13RP n’a pas fini d’entendre parler de moi. Peut-être que je me retrouverai derrière les fourneaux et à l’origine des maux de ventre de vos enfants, peut-être que je serai un des membres de notre belle section JERs, peut-être, peut-être… En tout cas, c’est sur deux beaux camps en tant que chef pionnier que je termine mon aventure. 4 pays, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, la Bulgarie et la Grèce, un tas d’ados turbulents, mais attachants et des chefs hors-pair. C’est sur ces belles notes que je conclus.
Petit coup de pub au passage, il vous sera possible de visionner les beaux souvenirs de notre camp le 16 février 2019 à la salle de Wisbecq. Mettez déjà cette date dans votre agenda, le menu risque d’être assez exotique.
Je ne remercierai jamais assez Quokka, Coyote et Dik-Dik pour cette année aux pis. Je termine en beauté et c’est grâce à vous !
Merci à tous, pour tout,
Koala A ciel ouvert