Des 24h vélo de feu !
Le lundi 9 mars à 20h, l’aventure « 24h vélo du Bois de la Cambre » commençait : on avait rendez-vous à Bruxelles pour recevoir les dernières consignes et surtout la plaque du vélo et notre numéro d’emplacement. Et bingo, on était au même endroit que l’année passée : un endroit assez spacieux où les Pi’s avaient pu placer une tonnelle supplémentaire donc que demander de plus ? Mais tout restait bien abstrait.
Une vingtaine de jours plus tard, à 5h du matin, 5 chefs rebecquois se levaient pour charger malle, matériel, vélos, tonnelle, bonbonne de gaz, chaufferette et autre. Rendez-vous à 7h au Bois pour y retrouver les Pi’s en pleine forme! Mais la journée commençait mal : nous n’avions que 14 animés présents sur les 26 rouleurs escomptés et à cause d’un malentendu, notre emplacement n’était pas celui auquel nous pensions. Qu’à cela ne tienne, on était super-motivés et au final, notre espace tente n’était pas si mal que ça et bonus : on avait assez de place que pour y monter notre tonnelle.
Venu le temps de placer le dragon. Le fameux dragon. Bobcat et Muntjac nous avaient confectionné un dragon pour surveiller la tente, mais surtout pour « allumer le feu » (vous devez imaginer la voix de Johnny). Le thème de cette édition était « illuminer le bois de la Cambre » donc qui dit lumière dit feu et qui dit feu dit dragon.
10h30 : grand rassemblement avec les traditionnels conseils de course et autres rappels : « La passerelle est un lieu de passage et non de stationnement », « Les 24h vélos sont un événement sans drogue, sans alcool et sans boissons énergisantes », « Les folklos passent les passerelles sur la gauche de la piste, les vélos normaux à gauche », etc.
1 heure plus tard, Bobcat était prêt, casque sur la tête, mains fermement posées sur le guidon. 3, 2, 1, c’est parti pour 24h de pure folie et surtout de course ! Dès le début, les Pi’s montraient de l’envie et de la motivation, les tours s’enchainaient, tout le monde roulait. Et puis tout d’un coup l’étonnement : une passante nous demande « c’est quoi votre numéro de stand car j’aimerais voter pour votre décor ? ». Je m’explique : chaque section reçoit un bulletin de vote pour élire le plus beau stand et le plus beau vélo folklorique. Nous n’avons jamais pensé à ce classement même si, il faut l’avouer, notre dragon était plutôt beau. Ni une, ni deux, nous devions faire de la pub pour notre stand tout en gardant le vélo en action.
Et c’est ainsi que s’est passé une bonne partie de la journée. Mais rouler le jour, c’est bien ; rouler la nuit, c’est mieux ! La nuit tombée, les penne-bolo (merci Bubale et Calliopé pour la cuisine) avalées, il fallait s’organiser : on ferait deux équipes de nuit.
Comme d’habitude, nous avons eu le plaisir de recevoir la visite des chefs et des anciens de l’unité. Que ce soit pour rouler sur le vélo ou papoter un peu, c’est toujours très sympa de les accueillir et puis, ça redonne un petit coup de boost à la tombée de la nuit. Car rouler la nuit, c’est primordial aux 24h : de nombreuses sections arrêtant de rouler, il est donc facile de gagner quelques places dans la course au titre. Et de fait, la nuit est avec nous, on gagne une vingtaine de place, les Pi’s s’en trouvent encore plus motivés.
La première équipe partie se reposer, l’ambiance chutait quelque peu même si les rouleurs restaient chauds comme la braise. Mais chaque chose a une fin : les pi’s sombraient peu à peu, certains sur les bancs, d’autres sur la malle (comme quoi, être petit, ça a des avantages. Hein, Ouistiti et Azara ?!) ou encore sur les tables (hein, Sifaka !). Et là, tout d’un coup, comme un Messie sorti de la lumière, Raton (il est 5h du matin), notre cher chef d’U : « Hé les gars, je vous l’avais promis, je viens rouler la nuit ». Chose promise, chose due, il enfourche notre vélo et c’est parti pour 4 tours !
Ce qu’il se passe après, je ne peux vous le décrire. Tout simplement parce que je dormais ! Et oui, même les chefs ont besoin de se reposer quelque peu pour arriver à gérer notre bonne bande de fougueux pionniers !
La matinée se déroulait à son rythme bien que sous une pluie battante qui ne nous a jamais quittés lors de cette journée dominicale. Elle nous avait quelque peu épargnés le samedi et la nuit, mais ce n’était que pour mieux nous retrouver le dimanche. Et c’était donc sous la drache que cette 29e édition s’achevait, comme elle avait commencé (avec Bobcat sur le vélo ndlr).
12h30 : 3, 2, 1, c’est fini ! Rendez-vous pour le deuxième grand rassemblement du week-end. Les conseils font place aux résultats : et là, gros suspense. Nous avions deux objectifs : battre les Scouts et rentrer dans le top 3 des plus beaux stands. Et je n’ai qu’une chose à dire : MISSION ACCOMPLIE. Une belle 54e place (sur 112, les Scouts étant 79e) et une médaille de bronze pour les stands clôturait l’événement. Félicitations aux Guides qui décrochent une très belle 25e place (sur 44).
Le rangement assez humide (hum hum, c’est le cas de le dire) fait cependant tâche d’ombre sur un agréable week-end passé dans la bonne humeur, mais comme je le dis souvent : « on ne retient que le meilleur ».
Un fois n’est pas coutume, je voudrais, au nom du staff Pi, remercier les animés présents : Bobcat, Muntjac, Ouistiti, Galgo, Wombat, Wipsy, Calliopé, Azara, Abyssin, Grizzly, Nyala, Sifaka, Gerenuk et Guariba.
Merci aux chefs Guides et Scouts respectivement pour leur soutien logistique et leur chili con carne. Merci aussi à tous ceux qui sont passés nous voir et plus spécialement à Raton, Chinchilla (lutin), Mustang, Tamandua, Mouflon, Capucin pour leurs efforts sur le vélo et Hamadryas pour le pain. Désolé si j’en ai oublié.
Et enfin, un ENORME MERCI à Bobcat, la famille Favaro et Muntjac (et toutes les autres personnes qui les ont aidés) pour l’investissement et le travail nécessaire à la création du dragon. Cette médaille de bronze, c’est la vôtre !
J’espère que tous, comme moi, vous garderez de bons souvenirs de ces 24h et que vous vous êtes bien amusés malgré le temps qui n’était pas au beau fixe.
J’ai envie de finir par « A l’année prochaine », mais seul l’avenir nous le dira.
Salutations scoutes,
Calao A Pas Feutrés