Impressions de confinement

De passage à la rue Parmentier, en ces temps de confinement pour cause de coronavirus, le sentiment est étrange.

Ce qui frappe d’abord, c’est le calme. Pas de cris, pas de chants, pas d’éclats de rire. Juste un peu de vent, un coq qui chante, une tondeuse dans le lointain.

Ce qui frappe ensuite, c’est le vide. Vide du parking, vide de la prairie, vide des locaux. Un sentiment de solitude, voire de désolation, alors que le soleil donne et que le ciel est bleu. Indifférence du monde.

Ce qui frappe enfin, c’est ce pommier, en bout de terrain. Planté il y a deux ans, il tient bon malgré la terre impropre; le printemps approche et les bourgeons se libèrent. A-t-il fleuri? Nous n’étions pas là. Portera-t-il des fruits? Il faut y croire…rendez-vous dès que possible!

Jean-Baptiste/PUMA