Une épopée van-tastique
Un mois a passé depuis la fin du camp, la vie a repris son cours mais les souvenirs, eux, sont loin d’avoir disparu. Retour sur le camp génial qu’a été celui des pionniers.
Mi-juin: catastrophe!
L’organisation n’ayant pas été parfaite et les choses ayant quelque peu trainées, le staff se rend compte que, dû à quelques frais qu’il n’avait pas prévu, le Poste n’aura pas assez d’argent pour réaliser son projet : descendre jusqu’en Calabre pour remonter ensuite vers le nord de l’Italie et Florence, le tout en train. Qu’a cela ne tienne: les pis ont plus d’un tour dans leur sac.
Après en avoir discuté tous ensemble, nous décidons de changer de projet du tout au tout et de reprendre un projet qui avait été présenté au début d’année, mais rejeté, et de le modifier quelque peu. Le camp est mort, vive le camp! BAIST était né. Le projet? Louer des vans et visiter la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, la Slovénie et la Tchèquie.
L’ensemble du Poste s’est donc mis au travail pour préparer 15 jours de camp en un peu plus d’un mois. Le staff pour réserver les vans, les campings, assurer la paperasse administrative ; les pis pour nous concocter des activités toutes plus originales les unes que les autres. Ce fut un challenge mais nous y sommes parvenus!
31 juillet : Attrapez-les tous !
Cette année, nous avions décidé de commencer le camp un jour plus tôt. La raison? Nous étions censés partir le 31 juillet en train pour l’Italie. Bien que le projet ait été annulé, les pis étaient désireux de passer cette journée ensemble et surtout de pouvoir dire « au revoir » à nos américains (Galgo, Azara, Grizzly, devant partir pour un an aux USA, n’ont pu venir au camp mais sont venus passer cette journée en notre compagnie).
Décidant de surfer sur la vague « Pokemon Go » (qui n’en a pas entendu parler?!), le staff avait prévu un jeu dans Rebecq. Les pis allaient devenir des chasseurs de Pokémons (sans smartphone, ici) le temps d’une journée. Mais chassez Bulbizarre, Dracaufeu et Pikachu, ça creuse et c’est fatiguant. Après un bon barbec et une petite veillée, il était déjà temps de passer notre dernière nuit en Belgique.
01 juillet : On the road (again) !
10h, Calao, Mustang et Madoqua avait rendez-vous dans le centre anversois pour y recevoir les vans. C’est avec un enthousiasme certains (on aurait dit des gamins à Noël) qu’ils ont pu prendre en main leurs bolides. Une heure après, c’était au tour des pis de rencontrer « Spider Cochon » et « Batman » (les noms qu’ont reçu, respectivement, le van blanc et le van noir). « Times fly when you’re having fun » comme diraient les Anglais. Il était déjà temps de se mettre en route pour notre première « étape » : Calw.
C’est fatigués et affamés que nous sommes arrivés dans cette charmante bourgade allemande, non loin de Stuttgart. Inutile de vous dire que nos yeux n’ont eu aucun mal à se fermer cette nuit-là. Calw n’était pour nous qu’une ville-étape et nous n’y avons passés que la nuit. Nous avions rendez-vous en Italie le 02 juillet, nous ne pouvions donc nous y attarder.
02-05 juillet : Carbonare : La Montagne (et son roi), le lac et les amoureux
En fin d’après-midi, nous découvrions notre première vraie étape, Carbonare, et son camping perché dans les montagnes. Au programme de 3 jours : Sirmione, le lac de Garde et ses petits villages et Vérone, la ville de l’amour.
Le groupe de pi chargé de préparer le séjour avait fixé le thème d’entrée: un virus s’est répandu sur Terre, il faut que vous trouviez le remède. C’est donc avec cet objectif bien précis que nous avons abordés l’étape du « Lac de Garde ».
Profitant du beau temps que nous offrait la journée du 03, nous avons décidé de nous rendre à Sirmione, une magnifique ville (village?) bordant le lac de Garde. Après un petit jeu aux abords de la ville sous une grande chaleur, nous avons pu profiter de l’après-midi pour nous baigner. Après un petit détour par Lazise (un autre village), il était déjà l’heure de retourner au camping.
Le lendemain, c’était un grand jeu dans Vérone qui nous attendait. Au programme: visite de la ville (la maison de Juliette, les arènes, les ponts, l’amphithéâtre, le château, etc.) mais aussi, épreuves en tout genre (afin de retrouver le remède). Une chouette façon de lier fun et culture.
Le 05 juillet sonnait déjà notre départ mais le réveil fut dur (et mouillé) pour certains. Nous avons du affronter la drache (bien belge, pour une fois) la nuit et certaines tentes n’ont pas résisté. Mais on en a vécu d’autres et après une bonne omelette, les vans repartaient vers d’autres aventures italiennes.
Encore félicitations à Alpaga, Goundi, Marumba et Abyssin qui ont préparé cette étape.
05-07 juillet : Monghidoro : de charmantes rencontres
Le soir, c’est à Monghidoro, commune proche de Bologne et jumelée avec Rebecq, que nous posions nos valises. Vu les risques de pluie, le responsables de la paroisse nous a hébergé dans un local. Bien qu’au final, il fit sec les deux nuits, ce fut tout de même bien sympathique de ne pas devoir monter les tentes.
Notre personne de contact nous a directement invité à la fête du village et les pis ont ainsi pu rencontrer et surtout danser avec de jeunes italiens. A les entendre, cela restera un des meilleurs souvenirs de leur camp.
Le matin du 06 juillet, nous avons pu remercier la paroisse et la commune en nettoyant le parking, les terrains de foot et le parc qui jouxtaient l’église. L’après-midi était consacrée à un jeu du type « Koh-Lanta mixé à un Stratego » que nous avait préparé l’équipe organisatrice.
Après une soirée passée à papoter ensemble et avec des jeunes italiens, il était déjà temps de faire ses « au revoir » à l’Italie.
Merci à Barasingha, Calliopé, Yearling, Addax et Mohoua de nous avoir concocté ce beau programme.
07-10 juillet : la Slovénie : des paysages a vous couper le souffle
Après l’Italie, on quittait les montagnes pour mieux les retrouver en Slovénie. Nous logions dans un petit camping familiale, à Duplje. Ayant un espace propre à nous, ce fut vraiment parfait pour les pis, ils pouvaient enfin parler le soir sans faire (trop) attention (qu’ils sont bavards, ceux-là!!).
Le 08 juillet, nous avions l’intention de nous rendre à pieds au Gorges de Vintgar. Après une belle balade, nous y sommes donc arrivés mais grosse déception sur place : la file d’attente était de plus d’une heure et ils n’acceptaient que le cash. Nous n’avions d’autre choix mais de faire demi-tour. Ce fut dur à avaler pour certains mais les paysages magnifiques ont vite remis un large sourire sur nos visages. Et heureusement, nous avions le superbe lac de Bled (fleuron touristique du pays) pour passer une superbe après-midi, entre repos, baignade et photos (il faut encore le dire mais les paysages sont trow bowww).
Le lendemain, la journée s’annonçait plus sportive avec du canyoning. Le but de ce « sport »? Descendre une rivière ou un canyon en sautant, glissant, escaladant, descendant en rappel. De l’avis de tous, c’était super même si, pour certains, il aurait pu être un peu plus hardcore.
Après avoir passé la soirée à Bled, il était déjà temps de nous reposer car le 10 juillet, notre plus long trajet nous attendait afin de relier Duplje à Prague.
Ouistiti, Burmilla et Guariba, vous avez fait un boulot super pour cette étape!
10-13 juillet : Prague : les pis, ces touristes!
Après près de 10 jours à utiliser sans cesse les vans, il était temps de les laisser un peu au garage. C’est en métro que nous avons voyagé à Prague et cela faisait un bien fou (pour les conducteurs)! Munis de nos tickets, nous avons pu visiter l’ancienne Prague avec son palais et la nouvelle avec ses nombreuses places, son beffroi et son quartier juif.
Le premier jour fut celui de la visite touristique de Prague. L’équipe organisatrice nous avait ensuite préparer un jeu tout à fait original pour la journée du 12 juillet. Nous avons également eu droit à pas mal de temps libre pour visiter la ville par petit groupe, ce qui ne fut pas désagréable.
Félicitations à Ouistiti, Wombat, Sajou et Bassaris pour votre organisation.
Comme à l’aller, il nous fallait une ville-étape avant de rentrer sur Rebecq et c’est Francfort que nous avons choisi.
13 juillet : Francfort : la fête du cidre et de la Bradwurst
Arrivés en fin d’après-midi et après avoir placé nos tentes, c’est en début de soirée que nous avons débarqué dans le centre-ville. Après avoir déambuler quelque peu dans la ville, nous avons pu profiter de la gastronomie allemande et de son cidre (c’était la fête du cidre) de rentrer et de nous reposer.
Le lendemain, il était déjà (!!!) temps de mettre les voiles sur Rebecq.
Encore merci à Lionceau, Spiti, Bubale et Caberu pour nous avoir aidé à chercher des logements en Allemagne.
Merci aussi à Grivet et Madoqua pour votre boulot d’intendance et surtout pour avoir aidé le staff pendant tout le camp.
Merci à Dik-Dik, Mustang et Calao pour l’organisation et la gestion du camp.
Et enfin, et surtout, merci aux pis pour le boulot abattu temps pendant le camp, qu’avant et surtout pendant l’année.
Farewell enfin à nos 5 Yankees : Bobcat, partis avant le début du camp ; Grizzly, Galgo et Azara qui sont partis pendant ; et Wombat qui a pu faire le camp mais qui est partie après. On pense à vous (coeur avec les doigts) ! Profitez à fond de cette expérience, c’est génial (ce n’est pas Mustang et Calao qui diront le contraire).
Aux deuxièmes années, bonne route dans l’animation et/ou dans votre vie (on se reverra)
Aux première années, vivez à fond votre dernière année en tant qu’animés et faites du mieux que vous pouvez pour que l’année prochaine soit aussi bien, voire 1000 fois mieux que cette année-ci!
Merci à tous et à bientôt!